3 rue Jacquier Paris 14ème, une semaine sur 2, les mercredi et jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h.
Tarif: 75€ par trimestre pour 1 séance d’une demi journée par semaine.
Nous rappelons à tous nos bénéficiaires ou futurs bénéficiaires que, en dehors du tarif indiqué ci-dessus, chacun doit s’acquitter du droit d’inscription de 40 euros annuel obligatoire.
Quelques mots sur l’activité :
Le mot tiendrait son origine du van des agriculteurs. Une autre origine plus hasardeuse le fait provenir du berceau antique des dieux.
Les plus anciens objets de vannerie datés par la technique de datation au carbone 14, remontent à plus de 10 000 ans. Ces pièces de vannerie ont été découvertes à Fayum en haute Egypte. D’autres, remontant à plus de 7000 ans, ont été trouvées au Moyen-Orient. Cependant, ces objets étant constitués de matériaux biodégradables, il est rare d’en exhumer. Leur conservation dans le temps est liée à des conditions très particulières. Par exemple, la sécheresse en Égypte ; ou au contraire, le milieu anaérobique des tourbières ou des lacs. Parfois, on trouve traces de vanneries imprimées sur de la poterie, le tressage servant alors de support pour agglutiner l’argile et lui donner sa forme. La maîtrise technique est telle qu’elle conduit à s’interroger sur l’existence d’artisans spécialisés dans ce travail des végétaux.
La vannerie fut d’une importance économique très grande, mais de nos jours, elle se raréfie surtout en raison de la lenteur et du manque de mécanisation de la fabrication et ses conséquences.
A Paris, la communauté des vanniers-quincaillers à des statuts depuis l’année 1467. Ils ont été confirmés par des lettres patentes de Louis XI et réformés sous le règne de Charles IX par arrêt du Conseil du mois de septembre 1561, enregistré au Parlement la même année. On ne sait d’où leur est venu le nom de quincaillers qu’ils ont dans leurs statuts. Les apprentis qui aspirent à la maîtrise sont obligés au chef-d’œuvre et le reste comme dans les autres corps. On compte à Paris environ trois cents maîtres vanniers.
Pascale Germain
Responsable de l’atelier vannerieJe suis artisan d’art depuis 2010 et art-thérapeute depuis 2014. J’anime les ateliers de vannerie au sein de l’AVH depuis 2015. Le monde du handicap a été pour moi une grande découverte.
J’ai dû adapter ma pratique et mon vocabulaire technique pour transmettre avec passion mon savoir-faire. Mes ateliers s’articulent autant dans le tressage que dans le relationnel.
Les ateliers sont de grands moments de convivialité. Ils amènent de véritables leçons de vie toujours dans le respect des uns et des autres. Dans mes ateliers, toute personne se laisse aller dans l’harmonisation et le façonnage de leur œuvre, unique et propre à leurs envies du jour.
Chacun vient avec sa joie de vivre, mais parfois avec son mal être. Alors, il vide son panier en libérant ses maux, pour en reconstruire un neuf avec de solides bases. Les objets créés ne sortent jamais de l’atelier remplis de vide…
La vannerie, c’est l’art d’entrelacer des végétaux, mais c’est aussi l’art de créer du lien social.